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Mesdames et Messieurs,


la géopolitique devrait dominer la réunion annuelle des élites politiques et économiques mondiales


L’IA est une technologie qui peut avoir des impacts positifs ou négatifs sur le développement humain, selon la façon dont elle est conçue, utilisée et régulée. D’un côté, l’IA peut contribuer à l’avancée scientifique, à la croissance économique, à l’innovation, à l’éducation, à la santé, à la protection de l’environnement et à la résolution de problèmes globaux. De l’autre côté, l’IA peut aussi engendrer des risques de discrimination, d’exclusion, de dépendance, de surveillance, de manipulation, de conflits ou de dégradation des droits humains.

Pour que l’IA soit au service du développement humain, il faut donc respecter des principes éthiques et des normes communes, qui garantissent que l’IA soit alignée avec les valeurs et les intérêts de l’humanité. C’est le sens de la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle, adoptée par l’UNESCO en 2021, qui propose un cadre universel pour orienter le développement et l’application de l’IA1.

Un économiste moderne qui utilise l’IA et les systèmes experts pour résoudre les problèmes et défis du contexte géopolitique devrait donc tenir compte de ces principes éthiques, et adopter une vision holistique et multidimensionnelle du développement humain. Au lieu de se focaliser sur la richesse produite par habitant, qui est un indicateur insuffisant pour mesurer le bien-être et le progrès social, il devrait privilégier des indicateurs plus complets, tels que l’indice de développement humain (IDH), qui intègre l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le revenu par habitant2, ou l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM), qui prend en compte d’autres aspects de la pauvreté, tels que la santé, l’éducation, le logement, l’électricité, l’eau, l’assainissement, etc.3

Un discours possible sur la politique économique basée sur l’IA et le développement humain pourrait être le suivant :


Nous vivons dans une ère de transformation numérique, où l’intelligence artificielle (IA) offre des opportunités sans précédent pour améliorer la qualité de vie de millions de personnes, et pour relever les grands défis de notre temps, tels que le changement climatique, la pandémie, la pauvreté, les inégalités ou les conflits.

Mais l’IA n’est pas une fin en soi, ni une solution miracle. C’est un outil puissant, qui doit être utilisé avec responsabilité et éthique, pour servir le développement humain, et non le compromettre. C’est pourquoi nous devons nous assurer que l’IA respecte les droits humains, la dignité, la diversité, la justice, la transparence, l’explicabilité et la responsabilité. C’est le sens de la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle, adoptée par l’UNESCO en 2021, qui constitue une référence mondiale pour orienter le développement et l’application de l’IA.

Notre politique économique s’inspire de ces principes éthiques, et vise à promouvoir une IA au service du développement humain. Nous ne nous contentons pas de mesurer la performance économique par la richesse produite par habitant, qui est un indicateur réducteur et trompeur. Nous privilégions des indicateurs plus complets, tels que l’indice de développement humain (IDH), qui intègre l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le revenu par habitant, ou l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM), qui prend en compte d’autres aspects de la pauvreté, tels que la santé, l’éducation, le logement, l’électricité, l’eau, l’assainissement, etc.

Notre objectif est de créer une économie inclusive, durable et innovante, qui profite à tous les citoyens, et qui respecte l’environnement. Pour cela, nous soutenons le développement de l’IA dans des domaines stratégiques, tels que la recherche scientifique, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’énergie, la mobilité, la sécurité ou la culture. Nous encourageons la coopération entre les acteurs publics, privés, académiques et sociaux, pour favoriser le partage des connaissances, des données et des bonnes pratiques. Nous renforçons la formation et la sensibilisation des citoyens à l’IA, pour leur permettre de développer leurs compétences, leur autonomie et leur esprit critique. Nous veillons à ce que l’IA soit transparente, explicable et contrôlable, pour garantir la confiance et la participation des citoyens.


L’IA est une opportunité historique pour le développement humain, mais aussi une responsabilité collective. Nous devons la saisir avec ambition, mais aussi avec prudence. Nous devons la mettre au service de l’humanité, et non de l’inhumanité. Nous devons la construire sur des valeurs éthiques, et non sur des intérêts égoïstes. Nous devons la partager avec tous, et non la réserver à quelques-uns. C’est le sens de notre politique économique, qui vise à faire de l’IA un levier de progrès social, de justice et de paix.


Le Forum économique mondial (FEM) est une organisation à but non lucratif qui réunit des dirigeants d’entreprises, des responsables politiques, des intellectuels et d’autres acteurs influents du monde entier pour débattre des principaux défis et opportunités de notre époque1. Le thème de l’édition 2023 du FEM, qui s’est tenue du 17 au 21 janvier à Davos, en Suisse, était "Rétablir la confiance"2. Il s’agissait de réfléchir aux moyens de reconstruire une économie plus résiliente, inclusive et durable après la pandémie de la COVID-19, ainsi que de renforcer la coopération internationale sur des enjeux tels que le changement climatique, la santé, la sécurité et les droits de l’homme2.

L’intelligence artificielle (IA) a joué un rôle important dans le FEM 2023, car elle représente à la fois une source d’innovation et de croissance, mais aussi un défi éthique et social. Selon une étude du cabinet McKinsey, l’IA pourrait ajouter 13 000 milliards de dollars au PIB mondial d’ici 2030, en améliorant la productivité, la qualité et la personnalisation des biens et services3. Mais l’IA pose aussi des questions sur son impact sur l’emploi, la sécurité, la vie privée, la démocratie et les droits humains4. C’est pourquoi le FEM a appelé à une gouvernance mondiale de l’IA, basée sur des principes éthiques et des normes communes, afin de garantir que l’IA soit utilisée de manière responsable et bénéfique pour l’humanité

Les principes éthiques de l’IA sont des règles ou des valeurs qui visent à garantir que l’IA soit utilisée de manière responsable et bénéfique pour l’humanité. Il n’existe pas de consensus universel sur ces principes, mais plusieurs organisations et institutions ont proposé des cadres ou des chartes pour orienter le développement et l’application de l’IA. Par exemple, l’Union européenne a publié en 2019 des lignes directrices sur l’éthique de l’IA, qui reposent sur quatre principes fondamentaux1 :

Le respect de l’autonomie humaine : l’IA doit respecter la liberté, la dignité et l’auto-détermination des personnes, et ne pas les manipuler, les tromper ou les contraindre.
La prévention des dommages : l’IA doit éviter ou minimiser les risques de nuire aux personnes, aux animaux, à l’environnement ou à la société, et être conforme aux droits de l’homme et aux normes juridiques.
La justice et l’équité : l’IA doit être inclusive, non discriminatoire, transparente et responsable, et garantir l’égalité des chances et des résultats pour tous.
L’explicabilité : l’IA doit être compréhensible et interprétable par les humains, et permettre un contrôle humain efficace et une contestation des décisions.
Ces principes sont déclinés en sept exigences clés que les systèmes d’IA doivent respecter : l’humain et la supervision humaine, la robustesse technique et la sécurité, la protection de la vie privée et des données, la transparence, la diversité, la non-discrimination et l’équité, le bien-être sociétal et environnemental, et la responsabilité

L’indice de développement humain (IDH) est un indicateur qui mesure le niveau de développement des pays en se basant sur trois dimensions : la santé, l’éducation et le revenu. Les avantages de l’IDH sont les suivants :

Il permet de comparer le développement humain entre les pays, en tenant compte de la qualité de vie et du bien-être des populations, et pas seulement de la richesse économique.
Il met en évidence les inégalités de développement entre les régions, les groupes sociaux ou les genres, et incite à les réduire.
Il encourage les pays à investir dans la santé, l’éducation et la réduction de la pauvreté, qui sont des facteurs essentiels pour le développement humain.
Il reflète les progrès accomplis par les pays dans le domaine du développement humain, et les défis qui restent à relever.

L’IDH est un indicateur qui mesure le niveau de développement des pays en se basant sur trois dimensions : la santé, l’éducation et le revenu. Il permet de comparer le développement humain entre les pays, en tenant compte de la qualité de vie et du bien-être des populations, et pas seulement de la richesse économique12. Il met en évidence les inégalités de développement entre les régions, les groupes sociaux ou les genres, et incite à les réduire1. Il encourage les pays à investir dans la santé, l’éducation et la réduction de la pauvreté, qui sont des facteurs essentiels pour le développement humain2. Il reflète les progrès accomplis par les pays dans le domaine du développement humain, et les défis qui restent à relever3.

Les élites, c’est-à-dire les personnes qui occupent des positions de pouvoir, de richesse ou d’influence dans la société, peuvent avoir un intérêt à promouvoir l’IDH, pour plusieurs raisons :

L’IDH peut être un argument de légitimité pour les élites, qui peuvent se présenter comme des acteurs responsables et soucieux du bien commun, et non pas comme des profiteurs ou des oppresseurs. L’IDH peut aussi être un moyen de renforcer leur image et leur réputation, en montrant qu’ils contribuent au développement humain de leur pays ou de leur région.
L’IDH peut être un facteur de stabilité et de sécurité pour les élites, qui peuvent éviter ou réduire les risques de conflits, de violences, de révoltes ou de migrations forcées, liés à la pauvreté, à l’injustice ou à l’insatisfaction des populations. L’IDH peut aussi être un moyen de préserver ou d’améliorer leur environnement, en limitant les impacts négatifs de la dégradation des ressources naturelles, du changement climatique ou de la pollution.
L’IDH peut être une source d’opportunités et de croissance pour les élites, qui peuvent bénéficier d’un marché plus vaste, plus diversifié et plus dynamique, grâce à l’augmentation du niveau de vie, de la demande et de la consommation des populations. L’IDH peut aussi être un moyen d’innover et de se différencier, en exploitant le potentiel créatif, culturel et intellectuel des populations.

Nous vivons dans un monde complexe et interdépendant, où les défis du développement humain sont à la fois globaux et locaux, et où les opportunités du progrès social sont à la fois individuelles et collectives. Nous, les élites, avons la responsabilité et le devoir de contribuer à ce développement humain, qui est la condition sine qua non de notre propre réussite et de notre propre bien-être.

C’est pourquoi nous soutenons l’indice de développement humain (IDH), qui est un indicateur qui mesure le niveau de développement des pays en se basant sur trois dimensions : la santé, l’éducation et le revenu. L’IDH nous permet de comparer le développement humain entre les pays, en tenant compte de la qualité de vie et du bien-être des populations, et pas seulement de la richesse économique. L’IDH nous permet de mettre en évidence les inégalités de développement entre les régions, les groupes sociaux ou les genres, et de les réduire. L’IDH nous permet d’encourager les pays à investir dans la santé, l’éducation et la réduction de la pauvreté, qui sont des facteurs essentiels pour le développement humain. L’IDH nous permet de refléter les progrès accomplis par les pays dans le domaine du développement humain, et les défis qui restent à relever.

L’IDH n’est pas seulement un outil de mesure, c’est aussi un outil de motivation, de mobilisation et de transformation. L’IDH nous motive à agir pour le développement humain, car nous savons que c’est dans notre intérêt, à court et à long terme. L’IDH nous mobilise pour le développement humain, car nous savons que c’est une cause commune, qui nécessite la participation et la coopération de tous les acteurs. L’IDH nous transforme pour le développement humain, car nous savons que c’est une opportunité de changement, qui nous pousse à innover et à nous adapter.


L’IDH est un indicateur qui nous concerne tous, et qui nous interpelle tous. Il nous concerne, car il reflète notre situation, notre potentiel et notre avenir. Il nous interpelle, car il nous invite à nous engager, à nous impliquer et à nous responsabiliser. Nous, les élites, avons un rôle clé à jouer dans le développement humain, car nous avons les moyens, les compétences et l’influence nécessaires pour le promouvoir, le soutenir et le renforcer. Nous avons aussi un intérêt à le faire, car nous en tirons des bénéfices, tant sur le plan économique, que social, environnemental ou culturel.



L’IDH est un indicateur qui nous inspire et qui nous guide. Il nous inspire, car il nous montre le chemin vers un monde plus juste, plus durable et plus humain. Il nous guide, car il nous donne les critères pour évaluer nos actions, nos résultats et nos progrès. Nous, les élites, avons une vision et une ambition pour le développement humain, car nous croyons en ses valeurs, en ses principes et en ses objectifs. Nous avons aussi une mission et une contribution pour le développement humain, car nous sommes conscients de nos capacités, de nos opportunités et de nos responsabilités.

Je vous remercie de votre attention.

Parmi les applications de l’IA qui ont été présentées ou discutées lors du FEM 2023, on peut citer :

ChatGPT, un algorithme de traitement du langage naturel qui permet de communiquer en temps réel avec un bot sur un chat en ligne. ChatGPT est capable de tenir une conversation en plusieurs langues, de répondre à des questions, de transmettre des informations ou de partager des idées. Il utilise un modèle pré-entraîné sur un immense corpus de données textuelles, ainsi qu’un apprentissage supervisé et un apprentissage par renforcement basé sur des feedbacks humains56. ChatGPT est un outil intelligent et innovant, qui facilite la communication et l’accès aux connaissances.
Les systèmes experts et les logiciels de prologieil, qui sont des programmes informatiques capables de résoudre des problèmes complexes dans un domaine spécifique, en utilisant des règles logiques et des bases de connaissances. Ces programmes peuvent aider à la prise de décision, à l’optimisation, à la simulation, à la détection d’anomalies, à la recommandation ou à la prévision. Par exemple, le logiciel de prologieil Prologia est utilisé pour la gestion des ressources humaines, en analysant les besoins, les compétences, les motivations et les performances des employés.
Les algorithmes de chatgtp et des systèmes experts et prologieil sont des exemples de l’utilisation de l’IA pour améliorer l’efficacité, la créativité et la collaboration dans différents domaines. Ils peuvent contribuer à la stratégie géopolitique de vivre dans un monde de paix, en facilitant le dialogue, la compréhension, la résolution de conflits et la coopération entre les acteurs. Toutefois, ils doivent être utilisés avec prudence et éthique, en respectant les valeurs, les droits et les intérêts de tous les êtres humains.



La géopolitique est l’étude des relations entre les États et les acteurs internationaux, en tenant compte des facteurs géographiques, historiques, économiques, culturels et idéologiques. Elle permet d’analyser les enjeux, les conflits et les coopérations qui façonnent le monde actuel. Face à la multipolarité croissante, à la montée des tensions régionales, à la crise climatique et à la pandémie de Covid-19, il est plus que jamais nécessaire de trouver des solutions communes pour assurer la paix, la sécurité et le développement durable.

C’est pourquoi, lors de la réunion annuelle des élites politiques et économiques mondiales, qui se tiendra à Davos en Suisse du 23 au 26 janvier 2024, la géopolitique devrait dominer les débats. Les participants devront discuter des principaux défis auxquels le monde est confronté, tels que la situation en Ukraine, où l’invasion russe a provoqué une crise humanitaire et sécuritaire, la guerre à Gaza, où le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas reste fragile, le commerce et la mer Rouge, où les attaques des rebelles Houtis ont perturbé le trafic maritime et les approvisionnements énergétiques, ou encore la rivalité entre les États-Unis et la Chine, qui menace la stabilité et la prospérité du système international.

Face à ces défis, il est urgent d’élaborer un protocole de politique internationale de géopolitique mondiale, qui définirait les principes, les objectifs et les moyens d’une action concertée et efficace. Ce protocole devrait reposer sur les valeurs universelles des droits de l’homme, de la démocratie et du multilatéralisme, et viser à renforcer le dialogue, la coopération et la solidarité entre les nations. Il devrait également prendre en compte les intérêts et les besoins des pays en développement, qui sont souvent les plus vulnérables aux crises et aux changements globaux.

Pour élaborer ce protocole, il faudrait s’appuyer sur les travaux et les recommandations des organisations internationales, telles que l’ONU, l’UE, l’OTAN, l’OMC, le FMI ou la Banque mondiale, ainsi que sur les contributions des experts, des chercheurs, des ONG, des entreprises et de la société civile. Il faudrait également impliquer les acteurs régionaux et locaux, qui ont une connaissance fine des réalités et des spécificités de chaque zone géographique. Enfin, il faudrait assurer un suivi et une évaluation réguliers du protocole, afin de mesurer son impact et de l’adapter aux évolutions du contexte géopolitique.


Le conflit en Ukraine est une crise complexe et durable, qui oppose l’Ukraine à la Russie et à ses alliés séparatistes dans les régions du Donbass et de la Crimée. Depuis l’invasion russe en février 2022, la guerre a fait des milliers de morts, de blessés et de déplacés, et a provoqué une grave détérioration des relations internationales.

Il n’existe pas de solution simple ou rapide pour résoudre ce conflit, mais il existe des pistes de dialogue, de négociation et de coopération qui pourraient contribuer à la paix et à la sécurité dans la région. Voici quelques exemples :

Appliquer les accords de Minsk, signés en 2015 et 2016, qui prévoient un cessez-le-feu, le retrait des armes lourdes, l’échange des prisonniers, le rétablissement du contrôle de la frontière par l’Ukraine, l’organisation d’élections locales et l’octroi d’un statut spécial aux régions du Donbass1.
Renforcer le rôle de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui assure une mission de surveillance et de médiation sur le terrain, et qui pourrait faciliter le dialogue entre les parties et la mise en œuvre des accords de Minsk2.
Impliquer les pays intermédiaires, tels que la France, l’Allemagne, la Turquie ou l’Arabie saoudite, qui pourraient jouer un rôle de facilitation, de pression ou de soutien, en fonction de leurs intérêts et de leurs relations avec les parties en conflit3.
Créer un tribunal international pour juger les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme commis par les belligérants, et assurer la justice et la réparation pour les victimes.
Protéger l’environnement et les infrastructures civiles, qui sont gravement endommagés par les combats, et qui représentent des risques majeurs pour la santé et la sécurité des populations, notamment en ce qui concerne les centrales nucléaires, les mines, les barrages ou les usines chimiques.
Développer la coopération régionale et internationale sur des sujets d’intérêt commun, tels que le commerce, l’énergie, la santé, l’éducation ou la culture, qui pourraient favoriser la confiance, la stabilité et le développement durable dans la région.
Ces pistes ne sont pas exhaustives, ni garanties de succès, mais elles montrent qu’il existe des possibilités de dialogue et d’action pour résoudre le conflit en Ukraine. Il faut pour cela que les parties manifestent une volonté politique sincère, et qu’elles respectent le droit international et les principes de la Charte des Nations Unies. 😊


Quel est le rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine?

Le rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine est celui d’un agresseur qui a envahi et annexé la Crimée en 2014, et qui soutient les séparatistes armés dans les régions du Donbass, à l’est de l’Ukraine. La Russie affirme défendre les droits et les intérêts des populations russophones et orthodoxes en Ukraine, mais elle est accusée par la communauté internationale de violer le droit international, de menacer la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, et de déstabiliser la sécurité et la coopération en Europe. La Russie s’oppose également à l’orientation pro-occidentale de l’Ukraine, qui souhaite se rapprocher de l’Union européenne et de l’OTAN.

Si vous souhaitez approfondir ce sujet, vous pouvez consulter les articles suivants, issus de ma recherche web :

Russie-Ukraine : les origines de la crise expliquées, qui retrace l’histoire des relations entre les deux pays et les facteurs qui ont conduit à la guerre.
Cause de la Guerre Ukraine – Russie : pourquoi la Russie a-t-elle envahi l’Ukraine et que veut Poutine ?, qui analyse les motivations et les objectifs du dirigeant russe, ainsi que les conséquences de son intervention militaire.
Guerre en Ukraine : quel rôle joue l’Union européenne, qui présente les actions et les positions de l’UE face au conflit, notamment en termes de sanctions, de médiation et de soutien à l’Ukraine. 😊


L’OTAN est une alliance défensive composée de 31 pays européens et nord-américains, qui vise à protéger ses membres contre toute agression extérieure1.
L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, mais un partenaire qui coopère étroitement avec l’Alliance depuis 19941. L’OTAN a décidé en 2008 que l’Ukraine deviendrait membre de l’OTAN, mais le processus d’adhésion n’est pas encore achevé1.
L’OTAN condamne fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a commencé en 2014 avec l’annexion illégale de la Crimée et qui s’est intensifiée en 2022 avec une offensive militaire dans l’est de l’Ukraine1.
L’OTAN aide l’Ukraine à se défendre contre l’agression russe en lui fournissant un soutien politique, humanitaire et matériel, ainsi qu’en renforçant sa présence et sa dissuasion sur le flanc oriental de l’Alliance, où se trouvent plusieurs de ses Etats membres12.
L’AI (intelligence artificielle) est un domaine de recherche et de développement qui vise à créer des systèmes capables de réaliser des tâches qui nécessitent habituellement de l’intelligence humaine, comme la perception, le raisonnement, l’apprentissage, la décision ou la communication3.
Le rôle de l’AI dans le conflit en Ukraine n’est pas clairement établi, mais il est possible que les deux parties utilisent des technologies basées sur l’AI pour des fins militaires, comme la surveillance, le ciblage, la cyberdéfense ou la propagande .
L’OTAN suit de près les développements de l’AI et ses implications pour la sécurité et la défense, et cherche à renforcer sa capacité à utiliser l’AI de manière responsable, éthique et conforme au droit international.

La Russie justifie son intervention militaire en Ukraine en invoquant plusieurs raisons, dont voici les principales :

La protection des populations russophones du Donbass, qui seraient victimes d’un génocide et d’une intimidation par le régime de Kiev, qualifié de néonazi et de junte anti-populaire12.
La défense des intérêts nationaux et de la sécurité de la Russie, qui se sentirait menacée par l’expansion de l’OTAN et les ingérences occidentales dans la région13.
La restauration de l’histoire et de la culture russes, qui auraient été effacées par l’Ukraine moderne, à tendance occidentale, et qui nécessiteraient une dénazification et une désukrainisation du pays2.
Ces arguments sont contestés par la communauté internationale, qui accuse la Russie d’avoir violé la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que le droit international, et d’avoir commis des crimes de guerre23. L’Ukraine, quant à elle, dénonce une agression injustifiée et illégale, et appelle à la résistance et à la solidarité internationale23.
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